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Consolation

Hauts-de-France

Belgique

Pays-Bas

Genèse du projet…

 

20 Décembre 2017 dans la commune d’Estaimpuis en Belgique, à quelques 500 mètres de la frontière française.

Etrange brouillard du nord, frimas sur les terres, mais pas un flocon de neige à l’horizon. 

Je suis triste de passer les fêtes loin de ma famille, encore une fois, mais bien accueillie chez mes nouveaux beaux-parents, j’ai bon espoir que la      «magie de Noël » va s’opérer tout de même.      

En attendant, je photographie le plat pays qui n’est pas le mien…

A quelques pas de la maison de la famille André, j’aperçois cette chapelle immaculée au portail bleu azur et à la toiture métallique frisée de fleurs de Lys. Elle me rappelle le «fleurdelisé », le drapeau québécois ! « Je me souviens » ;

une vision de chez moi, apparue comme un lot de consolation à un moment où j’en avais besoin. 

Je la photographie, puis, flashback.

Je me revois au bout de la rue où j’ai grandi, devant la chapelle Saint-Anne de Varennes. J’adorais cet endroit. C’était mon refuge, ma cachette secrète. 

Il y avait à l'intérieur une statuette de Sainte Marguerite d'Youville; première Canadienne canonisée, née dans ma petite ville, première grande dame à qui j'ai voulu ressembler.

C'était avant l'avènement de Madonna.            

Bref, c'est à travers-elle que je demandais au ciel du courage, parfois pardon et d'accompagner ma route...C'est toutes ces émotions que j'ai ressentis devant celle que j'ai surnommée " La Miraculée d'Estaimpuis". 

Si ce lieu, si banal pour les habitants du village m’a ramené à la petite fille que j’étais à une période trouble, je me suis demandée si d’autres espaces similaires auraient des pouvoirs évocateurs ? 

C’est à partir de cette question que je suis partie à la « chasse aux chapelles »… 

Tirages: Impression Jet d'encre pigmentaire   sur papier Hahnemühle bright white photo rag fine art paper, 310 gr.

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